Qu’entend-on par thérapie ?
Au sens large, le terme « thérapie » fait référence à tout traitement employé pour soigner une maladie, qu’elle soit de nature physique ou psychologique. Cependant, dans le langage populaire, on a habituellement recours à cette terminologie pour désigner le traitement d’un trouble d’ordre psychologique. Ainsi, on parle couramment de « faire une thérapie » lorsque l’on se réfère au fait de consulter un professionnel de la santé mentale pour travailler sur une difficulté psychologique particulière dans le but de la dépasser.
Néanmoins, l’évolution des mœurs fait que l’on assiste à une démocratisation de la (psycho)thérapie* ces dernières décennies, ce qui conduit de plus en plus de personnes à entreprendre une (psycho)thérapie sans que celles-ci ne souffrent forcément d’une pathologie psychiatrique avérée.
En effet, il est de plus en plus courant de consulter un thérapeute pour travailler sur des difficultés personnelles ou relationnelles dans le but d’améliorer sa qualité de vie. À ce titre, il est devenu commun de faire une thérapie, que cela soit pour traverser une crise momentanée ou pour s’atteler à régler un problème récurrent qui fait entrave à notre bonheur.
Ainsi, nul besoin d’avoir reçu un diagnostic compliqué pour avoir recours aux services d’un thérapeute : la volonté d’améliorer sa vie est un moteur suffisant pour s’engager sur le chemin du changement.
* Une psychothérapie ne peut être délivrée que par un psychologue-psychothérapeute ou un psychiatre-psychothérapeute. Le titre de psychothérapeute est un titre postgrade fédéral protégé par la loi. La formation postgrade de psychothérapeute s’effectue en cours d’emploi sur une moyenne de cinq années, généralement en psychothérapie déléguée (c’est-à-dire, sous la supervision d’un psychiatre-psychothérapeute, que cela soit dans un cabinet privé ou dans une institution). C’est la raison pour laquelle je place des parenthèses quand je parle de (psycho)thérapie : n’ayant pas de titre de psychothérapeute, je n’ai pas l’autorisation légale de l’employer pour désigner mes prestations de psychologue. Néanmoins, dans les faits, mes activités sont de l’ordre de la (psycho)thérapie, puisque je propose un accompagnement psychologique visant à réduire la souffrance et à favoriser le changement de comportements incommodants.